Entre juillet et août 2025, une équipe de la Fondation OSU s’est rendue dans plusieurs quartiers de la ville de Yaoundé afin de collecter les informations dans le but de développer le thème : Commerce de bordure de route par les femmes en contexte d’instabilité économique et sociale. Analyse socioéconomique et prospective (cas des commerçantes des arrondissements de Yde III,IV, V).
Les journées passées dans les différents quartiers de la ville de Yaoundé nous ont permis de comprendre comment fonctionnent les activités « la vente précaire ». L’équipe sur le terrain était constituée de : Ariane TIOGANG, Vincent OMGBA BELIBI, Leila SINEH et Lauriane NDOMBI MBAPPE.

Pour ce qui est de l’arrondissement de Yaoundé V( Hôtel du plateau, Essos, Mvog-ada), la collecte de ce coté, de façon générale s’est plutôt bien déroulée, car les femmes se sont montrées ouvertes et à l’aise pour nous raconter leur quotidien qui parfois difficile, parfois rentable. Nous avons pu enregistrer le témoignage de l’une d’entre elles qui nous a révélé : «j’ai été victime plusieurs fois des casses causées par les agents de la mairie, et cela me fait perdre mon capital, car je suis obligé de recommencer à faire des achats pour mon petit commerce question de survivre au quotidien et d’envoyer les enfants à l’école.»
Malgré les intempéries liées au climat, nous avons pu échanger avec les femmes vendeuses en bordure de route de l’arrondissement de Yaoundé IV (Melen, Biyem-assi). Il est important de noter que la collecte dans ces différents quartiers n’ a pas été un exercice aisé, car nous avons enregistré beaucoup de refus et de refoulements. Certaines estimaient que nous sommes des agents infiltrés qui viennent prendre leurs informations personnelles pour d’autres fins. Et d’autres, vu l’usage de nos téléphones lors de la collecte avaient l’impression d’être enregistrées. En ce moment là, le plus grand défi auquel nous avons fait face était non seulement de les convaincre preuve à l’appui, mais également de s’accommoder à leurs langues : anglais, ewondo, eton et bulu.

Les jours suivants, nous avons marqué notre présence dans le quartier Odza, situé dans l’arrondissement de Yaoundé III. Les échanges de ce coté se sont montrés plutôt fluides, grâce à la bonne collaboration des vendeuses. Plusieurs d’entre elles voyaient en nous leurs enfants qui arpentent de temps à autre les rues pour effectuer le même exercice, et pour elles, nous refuser ce service serait preuve de mauvaise foi.
Nous avons bouclé notre enquête au quartier Fougerole dans l’arrondissement de Yaoundé V. Ici, tout nous a semblé tellement compliqué, surtout à la fin, à cause de l’hostilité des vendeuses, mais notre travail s’est achevé avec le nombre escompté.
Nous disons merci à la Fondation Osu pour son accompagnement tout au long de notre enquête.
Recent Posts
- De l’Académie de leadership à l’Université Catholique de Louvain: de la Fondation OSU à une vie transformée, un parcours spéciale !
- PROJET DE FACTSHEET FONDATION OSU 2025
- Stage D’immersion des jeunes leaders de la Fondation OSU à la SOPECAM
- Ensemble pour un avenir sans plastique : notre engagement s’intensifie !
- Bourse Fondation OSU : Former une nouvelle génération de leaders africains